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Le Festival Brunch Electronik était de retour à Paris Hippodrome de Longchamp les 16 et 17 Septembre, 6 ans sa première édition.

Après une première édition en 2017 au Parc floral de Paris, le Brunch Electronik faisait son grand retour à Paris ! ! Né il y a 10 ans à Barcelone, le Brunch Electronik réunit traditionnellement familles et amateurs de musique électronique dans un parc emblématique de la ville. L’édition parisienne vous donnait donc rendez-vous les 16 et 17 septembre à l’Hippodrome Paris Longchamp avec des artistes de renommée internationale tels que Carl CoxPaul KalkbrennerJoseph CapriatiMathame

Des ondes positives

C’est dans une ambiance de fin d’été que les amateurs de techno se sont retrouvés à l’Hippodrome de Longchamp. Environ 25.000 personnes ont foulé la pelouse de Longchamp sur le week-end, lookés et séduits par une programmation de qualité.

Plus confidentielle que les 2 mastodontes habitués des lieux, Solidays et Lolapalooza, la configuration du Brunch Electronik était adaptée à l’événement. La scène était centrale décorée façon bois et feuillages, à la sauce “Brunch Electro”. Les bars étaient astucieusement posés autour pour délimiter l’espace de vie principal, avec des food trucks en miroirs de chaque côté.
La population semblait plus âgée que dans la majorité des festivals électro (nous avons constaté un beau 32/35 ans de moyenne d’âge). Cela s’est traduit tout au long du week-end par une grande bienveillance et un respect entre festivaliers. Comparé aux festivals de type EDM traditionnels, on apprécie cette “Culture Techno”.

Carl Cox et Paul Kalkbrenner, les patrons

Il était évident que les 2 têtes d’affiches annoncées étaient attendues par les festivaliers, ils n’ont pas déçu.

Carl Cox a joué un set de 3h en passant par toutes les facettes de la Techno. Pour le closing du Jour 1, nous avons eu droit à une prestation millimétrée et aboutie. Les smiles étaient nombreux sur l’hippodrome. Le public s’est délecté d’un déluge d’ondes positives propagées par le charisme de Carl Cox. qui alternait house, techno et tech house avec un savoir-faire inégalé. A 61 ans, l’anglais a encore énormément d’énergie à transmettre. Oh yes ! Oh yes !

La closing du Jour 2 était promise à Paul Kalkbrenner. Comme à chaque fois, l’allemand avait redéfini le dress code du festival malgré lui, des maillots de la Mannschaft pullulaient partout dans la foule. Avec un public acquis à sa cause, PaulKa a distillé ses titres les uns après les autres: Sky & Sand, No Goodbye, Feed Your Head ou encore Te Quiero, son cultissime remix de Stromae. On regrette cependant que la Set List soit presque la même depuis plusieurs années.

A noter que son set avait été avancé d’une heure à cause de conditions météo trop incertaines, mais la pluie s’est finalement invitée 30 minutes avant l’heure de fermeture prévue.

Ida Engberg, Mathame et Joseph Capriati

Dans sa globalité, nous avons été rassasié de bon son. Le samedi, la suédoise Ida Engberg a inondé le public de son combo “techno chaleureuse / magnifique sourire” avant de céder les platines au maestro Joseph Capriati et sa techno énergique, qui a laissé la place bien chaude pour Carl Cox.

Le lendemain, le programme a été un peu remodelé, par crainte de conditions météo compliquées. Le set de Mathame a été raccourci d’une heure pour laisser un slot à Paul Kalkbrenner, en cas d’orage. La pluie aura finalement attendue 21h45 avant de s’inviter et de contraindre le festival à fermer ses portes avec 30 minutes d’avance.

Cependant Mathame a livré une prestation certes condensée, mais aboutie. Leur collaboration avec Tiesto “Feel Your Ghost” a reçu un accueil mérité et une levée d’iphone en mode caméra.
Très belle prestation également des français KAS:ST qui poursuit sa longue conquête des publics internationaux. Le duo qui collaborent avec Tale Of Us a, semble t-il, un gros public en France, et c’est tant mieux. Nous, on a aimé.

Un événement parfaitement réussi

Un retour est souvent compliqué à gérer, celui ci a été particulièrement réussi. Outre les ondes positives émises par milliers par les festivaliers, nous avons aussi apprécié la fluidité du festival. De l’accès au festival, jusqu’au temps d’attente au bar, tout était fluide. Les espaces dédiés à la restauration étaient dimensionnés correctement, chacun a pu se restaurer à table. Les festivaliers ont pu chiller dans l’herbe et kiffer le son à distance. Egalement, l’espace Brunch Kids était un vrai plus, et il mériterait un boost de communication.

Pour les personnes qui avaient pris la “Backstage Experience”, il était aussi agréable de pouvoir “respirer” dans les backstage. Les tickets Backstage n’ont pas été survendus comme trop souvent, et même pendant le set de Carl Cox, tout le monde pouvait avoir son moment derrière le Maestro.

Le petit jardin backstage était aussi très sympatique: des tables, parasols, transats, poufs géants ont transformé l’espace pour le rendre agréable. Même Ida Engberg a profité du set de Joseph Capriati depuis les transats.

Rassemblant 25.000 personnes sur les 2 jours, Brunch Electronik édition parisienne était réussi et nous avons déjà hâte de découvrir les surprises de l’édition 2024. Merci Brunch Electronik !

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