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Afterlife a fait un arrêt au Paris La Défense Arena hier soir avec une programmation digne du label : Tale of Us, Anyma, MRAK, Argy, Cassian et Olympe.

Afterlife, le show de la démesure

Afterlife est sans aucun doute le spectacle de musiques électroniques incontournable de ces 2 dernières années. Annoncée sold-out, la date du Paris La Défense Arena était attendue par les observateurs pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce que c’est le tout premier show donné par Afterlife dans la capitale française. Les  italiens de Tale Of Us,  fondateurs de l’événement ne se sont pas moqués de nous sur le lineup, avec la programmation d’Olympe, Recondite (Live), Cassian et Argy.  Le show de Closing des Tale Of Us est appuyé par les performances spéciales de leurs projets solos respectifs : Anyma présente ‘Genesys’ et MRAK présente ‘We Don’t Follow’.

Afterlife, c’est surtout des événements de démesure dont les images des shows de Tulum ont fait de multiples tours du monde. La production n’affiche plus simplement un simple logo sur un écran accompagné de lasers, mais proposent des graphismes vidéo sur mesure correspondant à chaque titre joué, adaptés pour fonctionner sur toutes sortes de tailles d’écran. Entre les écrans absolument immenses, les visuels incroyablement détaillés et les jeux de lasers, c’est le spectacle le plus technologiquement avancé qui existe, mis à part les spectacles HOLO d’Eric Prydz. Un vrai Game Changer.

De nombreux doutes pouvaient exister sur la capacité d’Afterlife à remplir la Paris La Défense Arena. A l’instar des UK ou de la Hollande, la France n’est pas connue pour être une terre de musiques électroniques. Le défi était donc énorme de remplir les 40.000 places (un demi-Ultra Music Festival) de l’Arena avec un spectacle toutefois “underground”. Le show était sold-out, la mission est donc totalement remplie. Après coup, on pourrait même se dire qu’aucune autre salle parisienne n’avait le potentiel pour accueillir Afterlife.

Il faut également relever que fédérer 40.000 personnes autour d’un événement de musiques électronique à Paris (hors-festival) reste rare, et nos mémoires nous ramènent uniquement aux shows de DJ Snake dans cette même salle, puis au Parc Des Princes. De nombreux touristes étrangers s’étaient offerts le déplacement, et par la même occasion un week-end parisien. Proposer ce genre de shows est aussi une forme d’attractivité qui fait plaisir à constater.

Anyma, plus gros que Tale of Us ?

Hier soir, les artistes ont déroulé leurs sets Afterlife dans la plus grande aisance. Olympe avait ce rôle ingrat d’ouvrir le show dans une salle immense qui paraissait vide malgré les quelques milliers de personnes déjà présentes.
Le Live aérien de Recondite et la melo-techno de Cassian ont continué à chauffer une Defense Arena qui a mis du temps à se remplir, certainement du à la météo estivale du jour. Puis Argy est venu présenter son album “New World” sorti le mois dernier (évidemment sur Afterlife), avec ses hits “Tibet”, “Tataki”, et surtout “Aria”, sa collaboration au 30+ millions de streams avec Omnya.

Puis un peu après minuit, ce fut au tour de MRAK de présenter son show solo “We Don’t Follow”. Le show est tout simplement décevant. Bien que la production musicale soit juste, on peut considérer que l’aspect scénique et le rendu global ne sont pas vraiment à la hauteur. Techniquement discutable à de nombreuses reprises, MRAK n’a pas réussi à emmener le public parisien avec lui. Faute à de trop nombreux breaks longs et criards, appuyée par un visuel pauvre et bâclé. Pendant ces 90 minutes de MRAK, ce sont surtout le bar et les stands de restauration dans les couloirs de l’Arena qui ont fait le plein.

On ne pourra malheureusement pas s’empêcher le jeu des comparaisons avec son acolyte Anyma tant la différence est flagrante. En quelques minutes, l’Arena s’est de nouveau rempli, et une énergie nouvelle a été transmise par celui qui est actuellement sur une ascension qui semble irrésistible.
Le niveau de production est clairement au dessus, avec des visuels bien plus qu’instagrammables, poussant l’experience à un autre niveau. Côté musique, il est déjà fou de constater le nombre de repères qu’Anyma a déjà produit, tous disponibles dans son album “Genesys II”, qui est également le nom de son show.

Les 40.000 clubbers présents se sont délecté du spectacle pendant 90 minutes: “Simulation”, “Higher Power”, “Picture Of You”, “After Love” ou encore son dernier single “Now or Never”, tout y est passé. Avec une maitrise étonnante, Anyma n’a jamais fait retomber la pression, ou les seuls moments de breaks étaient illustrés par une histoire visuelle sur les écrans géants de l’Arena. Bluffant.

Anecdote très habile de fin de set : la scène s’est colorée en bleu-blanc-rouge, pour rendre hommage au pays hôte, provoquant une énorme clameur de la foule. Classe !

Avec cette prestation aboutie, Anyma valide ses choix de carrière solo, avec un univers musical bien plus club que MRAK, et démontre à nouveau sa créativité sans limite. La scénographie sur son titre “Taratata” produit avec Grimes, sa nouvelle compagne dans vie, en est un bel exemple.

 

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Le show s’est conclut avec la performance des Tales Of Us réunis. Une performance sans surprise si vous êtes suiveurs du duo, mais toujours très scénique et captivante. Une belle manière de conclure une soirée toutefois très réussie, avec une Paris La Défense Arena qui est restée très remplie jusqu’à la fin du show.

Merci Afterlife et merci Paris pour cette soirée que nous n’espérions pas !

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