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L’édition 2024 du Summer Vibes Festival s’est achevée samedi soir dans l’hystérie collective. La Base Nature de Fréjus a une nouvelle fois vibrée pendant 2 jours, rassemblant près de 25.000 personnes au son de la musique électronique d’artistes d’exceptions.

Si vous étiez dans le Var le week-end dernier, il ne fallait pas manquer cette édition du Summer Vibes Festival. Les 8 et 9 Août derniers, la Base Nature de Fréjus s’est transformée en dancefloor géant au son de Bob Sinclar, Meduza, Deborah de Luca, Hugel et plein d’autres artistes du moment.

Quelques changements

Le Festival continue de grandir et de se réinventer, toujours à la recherche de nouveautés pour surprendre son public. La première transformation qui attire l’attention est cette Main Stage, entièrement repensée par le nouveau prestataire technique du Festival. La scène, toujours aussi imposante, se distingue par son design épuré, sublimé par un décor estival où une dizaine de palmiers s’intègrent harmonieusement dans le champ de vision. Un clin d’œil évident à l’identité “Côte d’Azur” du festival. Le Touquet Music Beach Festival avait également annoncé “californianiser” sa Main Stage.

La scène a également été reculée d’une vingtaine de mètres par rapport à l’année dernière, signe clair que le Summer Vibes anticipe une affluence encore plus importante cette année.

Enfin, l’espace Foodtruck a également été améliorée, avec encore plus de trucks et de cultures culinaires.

Un premier jour qui a tenu toutes ses promesses

L’événement a débuté en beauté avec Harry Fitsh, lauréat du « Tremplin Summer Vibes », et Speedy (FR) qui ont fait monter l’ambiance dès la fin d’après-midi.
Puis c’est le duo GrossoModdo (composé de Damien N-Drix et STV) qui a pris le relais sur la Main Stage avec un set Afro-House qui a enchanté la foule.

A la tombée de la nuit, le lyonnais Tony Romera, protégé du label anglais Toolroom Records, a ensuite fait monter les BPM avec un set tech-house impeccable truffé de ses nouvelles productions, dont le “LFO” sorti il y a quelques jours.

Tony Romera (c) Laeti Berry

Le duo Trinix, auteur des tubes « Avec Classe » (en collaboration avec Aya Nakamura) et « Hotstepper » a joué pendant 1h avec un public gonflé à bloc. Déja présents à l’édition 2022, les Trinix ont grandi depuis, et leur prestation était dantesque.

Puis, le peak-time de la soirée était pour Tchami et Malaa avec leur show « No Redemption ». Devant un public acquis, notamment leurs nombreux groupes de fans qui avaient fait le voyage, les 2 français ont joué tous leurs tubes iconiques, également le titre « N9 », sorti vendredi dernier.
Malgré une prestation impeccable, illustrée par une scénographie millimétrée, le duo devra cependant se renouveler (ou abandonner No Redemption) s’il veut continuer à déplacer les foules.

 

Enfin, c’est la divine italienne Deborah de Luca qui a conclu cette première journée de festival avec un set techno puissante et ravageuse, devant un Summer Vibes toujours bien garni et qui ne se sera vidé qu’à l’extinction des lumières. La techno a clairement sa place à Summer Vibes.

Deborah De Luca (c) Laeti Berry

Le premier jour est monté haut en température, et on remerciera la petite brise qui a rafraichit tout le monde sous cette chaleur de plomb.

La surprise Hugel

La deuxième journée a démarré sur les mêmes bases. Bonne humeur, vibe d’été et public familial, mais connaisseur. Après le très bon set d’Ariati, lauréat du « Tremplin Summer Vibes », c’est la magnifique Kate Zubok qui a pris le relais. L’artiste ukrainienne a déroulé sa house musique ensoleillée, magnifiée par son énergie débordante.

Amor était ensuite programmé à 19h. Ce duo, composé des influenceurs Julien Geloën aka Blanc, et Darko, a fait monter l’ambiance d’un cran, devant un public déjà bien dense. Un set propre, house, parfois melodic-house, et très “Summer Vibes”.

Puis vint le tour d’Hugel. L’artiste marseillais connait une progression fulgurante sur la scène internationale de la House Music, jouant régulièrement dans les meilleurs clubs du Monde. L’artiste a été programmé sur les scènes de Defected, notamment à l’Ushuaïa Ibiza.

Dès le début de son set, Hugel a fait monter une assemblée de femmes sublimes sur scène autour de lui, façon Boiler Room. Une sorte de rituel pour l’artiste, qui fait echo au nom de son label “Make The Girls Dance”. Parmi elles, la sublime influenceuse Chloé Benigni qui a participé à la dernière saison de l’Ile de la Tentation.

Hugel (c) Laeti Berry

Le moment fort de son show fut le moment ou le chanteur Daelcom est monté sur scène pour interpréter “I Adore You”. Ce titre produit par Hugel en collaboration avec Topic et Arash est actuellement un hit planétaire, intégrant les Top 5 Monde des titres du moment, et n.1 sur la plateforme Beatport. Enorme temps fort du Summer Vibes !

Bob Sinclar et Meduza, taille patron

La nuit tombée du vendredi, ce sont deux monstres des scènes internationales qui se sont produits.

Tout d’abord les Meduza, venus en voisins d’Italie. Le presque-trio composé de Luca et Simone (Matt était resté à Ibiza pour assurer seul la résidence au Hï Ibiza) ont embrasé le Summer Vibes à coups de lignes de basses entrainantes et d’un florilège de tubes (Lose Control, Musica, Friends, Bad Memories, Phone, Piece Of Your Heart…) et de quelques surprises dont la future collaboration avec la chanteuse anglaise Hayla prévue pour Septembre.

 

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Puis à 23h15, c’est au tour de Bob Sinclar de littéralement enflammer Summer Vibes.  Avec son sens accru du spectacle, Bob Sinclar est venu accompagné de sa fille Paloma qui fête ses 20 ans. Notre superstar a débuté son set par une farandole de classiques French Touch (son fameux Gym Tonic, Save our Soul, Stardust…), puis a joué une selection de titres soignés pendant plus d’une heure.
Celui qui, aux côtés de David Guetta, est sans doute le showman le plus emblématique de la scène électronique française, ne cachait pas sa joie d’être à Fréjus. Jeunes et moins jeunes étaient conquis, dansant et chantant à tue-tête.  Bravo Bob !

Bob Sinclar et sa fille Paloma (c) Laeti Berry

La soirée s’est achevée au delà d’1h, avec Sébastien Drums. Le fréjusien, également grand artisan du Summer Vibes de par sa casquette d’organisateur, a pu décompresser d’une année de travail pour le Festival, avec un set Tech House de haute volée, et un public toujours très très nombreux.

Le succès du Village Animations

Pilier incontournable de Summer Vibes, le Village Animations a encore une fois connu un énorme succès en proposant une expérience riche et variée autour de multiples thématiques.
Les allées du Summer Vibes se sont parées d’espaces uniques et conviviaux tels que des boutiques de vêtements vintage, barbershop, stands de maquillages, zones ludiques pour tous les âges, ou encore stands de tatouages

Les nombreux food-trucks ont offert une large variété de street-food de qualité (burgers, pizzas, tacos, glaces, cocktails…)
Un espace prévention était aussi à la disposition de tous ceux qui souhaitent échanger avec des experts ouverts d’esprit et bienveillants. Enfin, les bornes d’arcades, le beer pong et le basket ont fait leur retour.

La Laloka Stage, vivier de talents

Si vous n’avez pas fait un stop à la Laloka Stage, vous avez manqué l’occasion de découvrir une autre facette du Summer Vibes. La Laloka Stage, c’est le chapiteau sous lequel se produisent un véritable vivier d’artistes locaux, soutenus par le Summer Vibes. Parmi eux, les plus emblématiques de la région Jo Harys et Antho Decks, mais également la nouvelle génération tels que Rawdolff, Deron ou encore Kiko Music.

Laloka Stage (c) Laeti Berry

La musique et la bonne humeur, ADN de Summer Vibes

Outre les prestations de chacun des artistes présents cette année, ce que nous retiendront est cette formidable esprit familial et bon enfant qui règne sur Summer Vibes. Les sourires étaient présents sur chaque visage, les outfits les plus magiques étaient de sortie, et les enfants sautillaient également au son des BPM d’artistes qu’ils étaient trop jeunes pour connaître.

A la sortie des 2 jours, les réactions étaient unanimes : “Nous reviendrons encore l’année prochaine” confiaient Julia et Magali, venue en voisines de Sainte-Maxime. Et même si le prix des consommations était jugé un peu excessif (10 euros pour une pinte, 8 euros pour un soda), ce n’est pas ce qui a découragé ce groupe de Strasbourgeois croisé au bar de profiter de la fête. “C’est notre premier week-end de vacances, on ne compte pas !”.

Le Festival a également “payé son coup”, et proposé des pintes gratuites pour remercier tous les festivaliers encore présents le vendredi après la prestation de Bob Sinclar. A mentionner également, tout le monde a pu bénéficier du parking gratuit !

A l’année prochaine Summer Vibes !

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